Astuce Diagnostic : OSI vs. Pragmatisme

Lorsque vous avez un problème de performance, vous commencez méthodiquement ou au hasard ? La raison vous dicte d’être méthodique pour être efficace. Soit.

L’Approche OSI. Bien formé en réseaux et informatique, vous vous dites qu’il faut procéder par ordre. Commencer par les couches basses du modèle OSI, le physique (le câble est-il bien branché ?), le réseau (CRC ou pertes de paquets sur mon interface, routage, congestion)… puis remonter vers l’application. Bonne idée. Ca permet d’éviter de passer à coté de points importants, de suivre un fil conducteur.

Oui, mais… Aller directement en salle machine suivre et vérifier physiquement les câbles et l’état des routeurs, ça n’est pas le plus simple et le plus immédiat ! Faire un ping, test de la couche IP (couche OSI no. 3) de bout en bout, a beau être en plein milieu des empilements de problèmes en couche, c’est tout de même vite fait et bien intéressant. Résolution de nom DNS, routage IP, disponibilité d’un système sur le réseau, latence RTT du chemin réseau… tout cela dans une seule commande sans bouger de sa chaise (et facile à dicter à l’utilisateur lambda au téléphone), ça serait drôlement dommage de s’en passer.

Alors, quelle est la bonne recette ? Et bien, l’art du diagnostic est une science subtile qui ne s’enseigne pas en un petit article de Blog, ni même vraiment dans un cours magistral universitaire.

Mon conseil ici est simple, mais vaut le coup d’être dit : pour faire un diagnostic de performance applicative, choisissez vous une stratégie raisonnable, telle qu’une approche par couches OSI, mais surtout, faites une grande place au prag-ma-tisme !

Ca peut paraître un peu simpliste, mais vous verrez qu’avec l’expérience, pragmatisme et intuition surclasseront toutes les méthodologies documentables et vous brillerez par la vitesse d’analyse et de résolution de vos problèmes.

Cela étant dit… et pour gagner encore du temps, de la sérénité, de l’indépendance, un expert avec ses méthodes éprouvés et ses outils pointus, ça a tout de même du bon aussi. Surtout en cas de crise, mais je dis ça… je ne dis plus rien.